juillet 2009
Les banques font-elles trop de cadeaux?
Les banques font-elles leurs métiers?
Dans cette période où l'on a jamais autant parlé des banques à la télévision et dans la presse certaines questions se posent sur le fonctionnement des établissements bancaires, mais surtout sur les relations avec ses clients.
Le législatif travaille sur divers sujets concernant les relations banques clients pour essayer de rééquilibrer le pouvoir de force exercé par les banques. Mais une audit a été faites qui posait entre autres questions deux interrogation concernant le fonctionnement et le développement des organismes financiers.
Ce n'est pas les clients qui l'affirment, eux qui supportent :
des frais pour les services bancaires ,
les frais pour les écritures en prédécisions,
les frais de rejets de prélèvement,
des taux de crédits élevés,
les agios sur leurs comptes a découvert,
mais les cabinets de conseil et les économismes, qui ont analysé la situation des banques européennes.
Cette analyse conclue que les frais engagés par les banques sont trop importants dans les secteurs :
de la distribution,
des ouvertures d'agence,
de la promotion,
de la commercialisation,
Faut-il ajouter que les couts importants résultant:
de la mise en place de produits trop nombreux avec de trop nombreuses options,
de le cout des formations pour les vendeurs de ces nouveaux produits,
des taux d 'appels et cadeaux promotionnels pour la souscription des nouveaux produits d'épargne,
de l'opération de capture des livrets A (1).
ont empêché les banques d'effectuer les diminutions de facturation et de mise en place de taux bas de financement nécessaire, et demandé par les pouvoirs publics, dans cette période de crise financière.
Et encore n'a pas été intégré le coût des cadeaux financiers des différents émoluments versés sous forme de parachutes dorés, stock option, et prime de résultat des dirigeants.
Les banques en diversifiant leurs propositions commerciales s'éloignent du coeur de leur métier (gestion des dépôts et de l'épargne, distribution du crédit) pour courir vers d'autres métiers (l'assurance, l'agence immobilier, la téléphonie, l'agence de voyages).
De nouveaux métiers sur des clients captifs sur des nouveaux produits avec une vente liée:(exemple financement immobilier avec une assurance habitation)
pas toujours moins chers
pas toujours utiles
pas toujours adaptés
pas toujours sans risques pour les clients
alors que l'autorité public voudrait voir les banques travailler plus :
dans le soutien aux entreprises par des crédits de trésorerie et d'investissement ,
dans la relance aux particuliers a travers la distribution à moindre coût de prêts immobilier et de prêts consommation.
(1) l'ouverture à la concurrence des livrets A a généré une guerre commerciale très couteuse afin d'obtenir de nouveaux comptes mais surtout capturer des capitaux peu rémunéré et orienter les clients sur des produits plus sophistiqués. (plus de 44 millions de livret A et livret Bleu étaient déjà ouverts auprès de la Caisse d'épargne et des Crédits Mutuels et de la Banque Postale, et plus de 2 millions de clients avaient déjà 2 livrets dépassant les plafonds maximum autorisé).
Merci de nous donner votre avis sur ces questions ainsi que vos suggestions.
Par [Jean-François Fournier]
Jean Francois Fournier - Ancien banquier
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